A l'occasion d'un travail sur Arcimboldo, voici des jeux permettant de lier TICES et ARTS:

Pour le premier jeu, il faut placer les céréales, les fruits et les légumes sur les bonnes formes de puzzle de la tête du personnage créé par Arcimboldo. Il y en a un autre qui propose de réaliser un personnage soi-même, en choisissant les éléments naturels.

Pour le deuxième jeu, il faut choisir un légume ou un fruit et on peut lui ajouter des yeux, des lunettes, des chaussures, une bouche, une langue, des dents de vampire, une casquette... A la fin, on peut le faire danser, pourrir, manger, tourner.

Un jeu pour jouer avec Arcimboldo mais également pour manier la souris:

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Avez-vous vu la barre Google ce matin?

La machine à enseigner se met en route, une ampoule s'éclaire et on se dit: "quelle sympathique entrée en matière pour un non moins plus sympathique atelier philo ?" sur un thème qui tient à cœur pas mal d'enseignants... sinon tous!

Et cocorico sur le tas de fumier (ou cerise sur le gâteau!), cette création est française puisqu'elle a été réalisé par une jeune graphiste choisie par Google pour son talent: Hélène Leroux (à ne pas confondre avec "Madame Ledoux", autre création de Jean-Yves Lafesse mais ... là, je m'égare!).

Bref, pourquoi ne pas partir de cette devise pour faire réfléchir nos élèves sur le statut de l'erreur puisque cette conversation revient régulièrement en classe et qu'on (en tous cas, JE) en assène un grand coup dès les premiers jours de classe. Néanmoins, je ne vous conseillerais trop de parcourir attentivement l'article de Mila Sainte Anne du blog "Au pied du mur" qui met en garde contre, sinon la devise, le choix du dessin:

En gros il y a les tenants du behaviorisme (ou comportementalisme en français de par chez nous) et la méthode : Kévin se goure, sanction, correction immédiate de l’erreur/faute par le professeur, Kévin continue à se gourer, sanction, nouvelle correction de l’erreur/faute par le professeur, etc…
Et à la fin, soit Kévin arrête de faire des erreurs/fautes parce qu’il en a marre de prendre des prunes à chaque contrôle, soit il est orienté en bac pro. (Nooooon ! je déc*******, il redouble… et on recommence.)

De l’autre côté il y a les tenants du constructivisme qui choisissent de faire de l’erreur/faute (non, si on est constructiviste, y’a pas de faute) une étape du chemin pour parvenir à un but fixé. Quand Freinet fait écrire un journal à ses élèves, ils sont obligés d’écrire dans une langue compréhensible par leurs lecteurs. S’ils font des erreurs ils ne vont pas être compris et donc ils les corrigent. Et ils progressent en rédaction et en orthographe.

Et donc un des axe de réflexion dans le domaine de la pédagogie c’est le statut de l’erreur/faute.

L'auteur du blog rappelle aussi l'origine des erreurs commises par Kévin, Dylan ou autre Brenda, selon le référentiel de Astolfi Jean-Pierre (1997) L’erreur, un outil pour enseigner, Paris : ESF éditeur. (8e édition en 2007):

– Les erreurs dues à une mauvaise compréhension des consigne parce que les consignes ne sont pas claires.

– les erreurs dues à un malentendu entre le pré-formatage de l’élève qui fait ce qu’il croit qu’on attend de lui et le professeur qui inconsciemment pose une question pleine d’implicite.

– Les erreurs dues au décalage entre ce que l’élève connaît déjà et ce que vous voulez qu’il apprenne de nouveau (mon histoire de pyramide par exemple).

– Les erreurs dues au fait que l’élève ne dispose pas de moyens intellectuels pour répondre et qu’il essaie quand même de s’en sortir avec les concept dont il dispose.

–  Les erreurs dues au décalage entre la stratégie utilisée par l’élève pour répondre et celle que vous aviez prévue.

– Les erreurs dues au fait que vous avez tellement voulu que vos élèves sachent tout sur tout qu’à la fin, ils explosent.

– Les erreurs dues au cloisonnement des disciplines.

– Les erreurs dues à la complexité des contenus.

Et voici le résumé de l'épisode d'où est extrait ce dessin mais je ne parviens pas à trouver la vidéo...

http://leocat.free.fr/shadok/series/serie1_18.php

D'autres dessins:

Aujourd'hui, je vous fais la promo du magazine Pomme d'Api auquel étaient abonnés mes enfants jusqu'à ce qu'ils soient trop grands. Outre les qualités "littéraires" de ce support, j'utilise 3 des rubriques proposées dans ma classe:

* Les p'tits philosophes

* La rubrique " Le petit Yoga"

* Les "Oukilé"

Pour les P'tits philosophes, j'ai découpé les posters et BD correspondantes et les ai répertoriées dans un gros classeur. Je peux ainsi puiser les thèmes souhaités en fonction de mes projets de classe. Le poster est un excellent support pour aborder le thème et il y a aussi la bande-dessinée que les élèves peuvent consulter au coin bibliothèque dans la section "actualité de classe". Pour ceux qui veulent avoir un aperçu des thèmes, Charivari en propose la liste ici.

Pour le Yoga, idem: j'ai répertorié les illustrations mais je me sers davantage des livres:  

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 La dernière période étant celle clôturant l'école par une kermesse, j'ai opté pour l'étude d'un album consacré à la danse, ce qui me permet de rejoindre par ailleurs mon projet de classe sur les arts.                     

                                       Comme tout hippopotame qui se respecte, Oswald est un hippopotame bien rond et bien
paresseux aussi. Un jour, de la mare où il vit immergé, Oswald assiste à un ballet de
libellules qui l’émeut tellement qu’il se met à danser lui-aussi, tentant dans un méli-mélo
de mouvements incontrôlés d’imiter la danse harmonieuse des belles demoiselles. Mais il
doit vite se rendre à l’évidence : il n’est ni doué, ni vraiment très gracieux et tout le public
venu admirer les libellules se sauve.
Déçu et triste de ne posséder ni l’élégance, ni la légèreté, le petit hippopotame ne baisse
pas pour autant les bras et avec les conseils d’une libellule et l’aide de ses amis, il va
commencer un dur entraînement qui portera ses fruits !
Combien de fois nous sommes-nous convaincus d’être incapable de réaliser un rêve ?
Combien de fois a-t-on abandonné avant de commencer ? Oswald, lui, nous montre qu’avec
persévérance et ténacité, on peut atteindre tous les objectifs désirés, nos rêves en premier.

Une fois n'est pas coutume, la référence vient de Titline avec qui je partage sensiblement le même projet de classe sur les arts. Vous pouvez d'ailleurs retrouver son exploitation pour un début de C.P puisqu'elle a étudié cet album avec ses élèves en période 2.

Je complète donc son travail par une approche de fin d'année avec des C.P aguerris dans le domaine de la lecture. A ce stade, tout le monde lit mais certains élèves restent fragiles et ont besoin d'être accompagnés. Voilà pourquoi je propose le tapuscrit en deux versions, comme d'habitude. Idem pour les exercices qui permettront d'adapter le travail aux compétences des élèves mais aussi de jouer sur la vitesse d'exécution puisque chaque épisode est décliné en une série d'exercices sur deux pages; les plus rapides auront donc de quoi s'alimenter et les plus lents iront à l'essentiel.

J'ai réalisé le partage de l'histoire en 5 épisodes:

 *Télécharger « Tapuscrit Oswald.pdf »*

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Voici les exercices correspondant aux 5 épisodes :

 * Télécharger « exercices Oswald CP .pdf »* 

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Cette histoire décline le thème de la danse que nous aborderons sous l'angle de la kermesse / musique avec un travail sur le rythme avec les Cup-songs ,  puis sûrement une exploitation en E.P.S à partir de cet album: que j'avais acheté il y a quelques temps mais que je n'ai pas pris le temps d'exploiter jusqu'à maintenant; ce sera l'occasion.

En ateliers philo, nous aborderons le thème de la persévérance très bien développé dans le livre et qui pourra être alimenté par les documents des "Petits philosophes": "Pourquoi faut-il faire des efforts?":

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A chaque période, je donne à mes élèves une compilation de coloriages (simples, à compléter,anti-coloriages...) sur la thématique du moment + feuilles pour dessiner. Ceci pour éviter les milliers de feuilles mobiles à peine touchées avec trois coups de crayons et sans nom  (je cumule, là ,mais je ne suis pas loin de la vérité! ). Ca me permet aussi de recycler les vieilles feuilles imprimées que d'un côté... celles de l'école et celles apportées par les parents qui travaillent dans les bureaux.

Ma super ATSEM compile donc 6/7 coloriages + 6/7 feuilles "vierges" avec une couverture en tapisserie (kitch mais écolo et rentable!)   

Pour cette période, vous retrouverez des dessins de l'excellent blog Bout de gomme sur les mois et d'autres liés aux thèmes de la danse, la fête des mères, l'école et la piscine ainsi qu'un coloriage des Oukilé de Pomme d'Api que mes élèves adorent.

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Et chez Paulette Trottinette, des activités défis dans le même esprit!

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Une petite mise à jour puisque cet article concerne un album étudié la période précédente  venu alimenter notre projet de classe sur les arts. J'ai focalisé l'étude sur le théâtre, le jeu de scène et après La grenouille à grande bouche, cet album est venu compléter la thématique. Un album très original de Michaël Escoffier découvert grâce à Titline qui l'a exploité en première période. Je n'ai donc pas pu utiliser tel quel le travail de Titline puisque mes élèves de C.P sont bien plus avancés en cette période de l'année.

   Michaël Escoffier, auteur en manque d'idées, a collé des affiches sur tous les arbres de la forêt : il cherche des figurants afin de créer un conte pour enfants. Après avoir débattu sur ce qu'était un figurant, les animaux décident de se rendre au domicile de l'auteur pour lui montrer leurs talents. Mais l'auteur fait surgir un dinosaure !
Montrer l'envers du décor et la création d'une histoire permet souvent de grandes audaces. Ici, les jeux sur le livre et les niveaux de lecture s'enchaînent et le lecteur, spectateur des coups de théâtre, est grandement incité à s'interroger sur la construction du livre. Mais avant la réflexion, prime l'humour, présent à chaque page. Comique de gestes, comique de mots et comique d'intertextualité, tout prête à rire dans cette histoire dont les rebondissements, nombreux et variés, garantissent une relance permanente du rythme. Aussi, les jeux sur la construction de la page et des enchaînements ajoutent de l'originalité et créent un dynamisme soutenu. Dans cet album drôle et innovant, l'interprétation étant selon plusieurs niveaux, le plaisir de lecture est possible pour tous.   Déborah Mirabel  (Ricochet)      Voir la chronique de Déborah Mirabel  

Voici le tapuscrit décliné en deux versions toujours: le texte quasi brut pour les C.P qui lisent aisément et la version simplifiée accompagnée d'aides visuels pour les plus fragiles...

* Télécharger Tapuscrit Cherche figurants  2 versions pdf *

Les exercices correspondant aux 5 épisodes et déclinés en 2 versions également, avec aides ou non, selon les compétences des élèves:

* Télécharger « exercices lecture Cherche figurants 2 versions *

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